[[TMNT I - 1990]] - Film TORTUES NINJA

TMC. C'était leur spécialité de diffuser les versions québécoises. TMNT, Power Rangers. C'était horrible.

En revanche, je trouve ça couillu de la part de Gulli de diffuser le film en VFF. Car ça jure pas mal, quand même. (Attention, je ne me plains pas. Mais les libertés qu'il était possible de prendre il y a plus de vingt ans ne sont pas les mêmes qu'aujourd'hui niveau programmes pour jeunes.)

Mikeypizza a écrit:

Je ne crois pas que la VFQ ait déjà été diffusée sur les antennes françaises. Le seul moyen d'avoir cette version est d'avoir le DVD.

Mine de rien je l'ai encore regardé l'autre jour, j'ai tenu 5 minutes avant de foncer le mater sur mon ordi en Truefrench, la version québécoise me paraît chaque fois plus dégueulasse.

Toi faut qu'on t'initie avec yoyo et jb75 à une soirée pizza tmnt. On l'a fait du début à la fin et franchement on a bien rigolé en voyant comment ils ont bousillé notre VF.

Ca serait carrément avec plaisir Guigui mais vous faites vos soirées dans l'est de la France sans penser aux petits copains qui sont à l'Ouest.

Notre bonne vieille VF. Juste parfait. Raph vient de crier en découvrant le QG saccagé.

"Une batte José Canseco ? Dis-moi, t'as pas dû la payer chère celle-là" .

Nan ... Ne me dîtes pas qu'ils ont passer Tortues Ninja sur Gulli ... Nan sérieux ... Pourquoi j'était pas chez moi aujourd'hui !

gwuillaume a écrit:

Mikeypizza a écrit:

Je ne crois pas que la VFQ ait déjà été diffusée sur les antennes françaises. Le seul moyen d'avoir cette version est d'avoir le DVD.

Mine de rien je l'ai encore regardé l'autre jour, j'ai tenu 5 minutes avant de foncer le mater sur mon ordi en Truefrench, la version québécoise me paraît chaque fois plus dégueulasse.

Toi faut qu'on t'initie avec yoyo et jb75 à une soirée pizza tmnt. On l'a fait du début à la fin et franchement on a bien rigolé en voyant comment ils ont bousillé notre VF.

Non Gwuillaume, y'a que toi qui prenait ton pied. On était juste complètement effaré avec JB, peut être un des pires moments de notre vie

Mikeypizza : c'était à Dijon, pas dans l'est de la France cette fois là! (bon ok ça change pas grand chose j'en conviens^^)

Marioteam, il repasse dimanche pro à 22h30 toujours sur Gulli ! Tu as encore une chance!!

Oui je viens de voir ça, génial alors ! Mon rêve de voir le premier film à là télé va se réaliser !

Ah Dijon c'est déjà plus proche quand même. Encore un petit effort et on pourra s'voir.

Une vidéo assez intéressante sur la petite histoire derrière le doublage vf/québécois des éditons dvd et blue-ray françaises, expliquée notamment par le responsable de projet chez Metropolitan :

Merci pour la vidéo ! Intéressant le cheminement qu'ils ont du faire pour arriver à cette VF. C'est rassurant de voir qu'ils ont essayé de faire quelque chose de propre et pas juste ressortir une VQ en 2014

Ils ont même pensé à ripper une vhs c'est dire... En tous cas j'ignorais que cette piste vf était si difficilement accessible.

On trouve la VF truefrench sur le blueray. J'avais rippé ma VHS pour avoir une version avi avec le vrai shredder et non le déchiqueteur.

gwuillaume a écrit:

On trouve la VF truefrench sur le blueray. J'avais rippé ma VHS pour avoir une version avi avec le vrai shredder et non le déchiqueteur.

Et la francophonie alors ? Le clan de la Savate bien avant les comics d'IDW !

Sinon certains sont peut être déjà au courant mais la bo du premier film est sortie ce mois ci en vinyle. Je parle de la composition musicale de John Du Prez pas de la bo orientée hip hop. Kevin Eastman a même collaboré avec le label Waxwork pour une édition collector vraiment sympa avec des artworks inédits.

https://www.rollingstone.fr/tortues-ninja-soundtrack-vinyle/

http://www.rfi.fr/culture/20181103-cinema-deces-producteur-raymond-chow-arts-martiaux-bruce-lee-jackie-chan

Décès du producteur Hong-Kongais Raymond Chow. "Qui c'est celui là ?" Raymond Chow via sa société Golden Harvest a produit un grand nombre de films d'action et d'arts martiaux à Hong Kong, notamment avec Bruce Lee et Jackie Chan, faisant d'eux des stars internationales. A partir des années 70, il fut le premier producteur asiatique à chercher à investir le marché américain en coproduisant des films avec des studios hollywoodiens, notamment avec Jackie Chan mais aussi d'autres films.

Le rapport avec les tortues ninja ? Et bien la Golden Harvest et Raymond Show ont coproduit la première trilogie de films du début des années 90. Aussi étrange que cela puisse paraitre une société de production hong-kongaise a pris la pari de cofinancer un film tortues ninja, certes la licence était déjà populaire grâce au dessin animé, mais en apportant une "HK touch" avec notamment des cascadeurs venus de HK. Le lien entre Hong Kong et les tortues ninja n'est d'ailleurs pas si ténu que ça puisque la société Playmates qui fabrique les jouets tortues ninja depuis le début est à la base hong-kongaise, le film d'animation TMNT de 2007 a été en grande partie conçu à Hong Kong et pour boucler la boucle, le dernier film en date est coproduit par des compagnies chinoises pour mieux se vendre sur ce marché devenu important.

Raymond Chow a donc participer à rendre visible et populaire le cinéma et les stars venus de HK et de Chine auprès du public occidental mais on lui doit aussi d'avoir miser sur une adaptation live de nos héros préférés. A une époque où Hollywood coproduit beaucoup de blockbusters avec la Chine, Raymond Chow a été un précurseur et le cinéma d'arts martiaux chinois ne serait surement pas aussi populaire en occident sans lui.

Hier, sur le twitter de Tortues Ninja France était publié un lien vers une vidéo Youtube qui analyse le premier film.




J’ai toujours plaisir à regarder ou écouter des émissions sur les TMNT, même si on n’apprend pas grand-chose la plupart du temps, ça fait quand mémé plaisir que le sujet soit abordé.
Mais pour le coup, j’ai trouvé cette vidéo vraiment intéressante et instructive. Et par-dessus tout, cette brillante analyse nous fournit une explication et une excuse pour le plaisir coupable qu’on pouvait ressentir en visionnant ce film à l’apparence ringarde. Merci le fossoyeur de film, et TNF pour le partage de liens.

Cet épisode était particulièrement intéressant. J'ai toujours aimé les analyses du Fossoyeur, mais celle-ci était très particulière. Il ne me semble pas qu'il ait fait référence aux TMNT dans ses autres vidéos. J'attendais particulièrement un mot sur le film de 2016 dans sa rétrospective "oui, non, meh 2016", et rien. Conclure son émission sur le film de 90 était une réelle surprise.

On a beaucoup discuté des tenants et aboutissants de ce film avc Jb75 (un ancien membre du forum), c'est amusant de voir que pas mal de choses dont on parlait ressortent ici. Enfin quelqu'un qui a conscience que le Foot qui met le feu à l'appart d'April, meurt (et il n'est certainement pas le seul dans le barbec' party). Enfin quelqu'un qui va au-delà du film pour l'analyse. Il ne manquait que de parler de secte, réellement, pour les jeunes embrigadés par Shredder.
Mention particulière pour l'analyse des quatre frères et les différents âges d'un individu. Donatello caractérisé comme le plus vieux dans son comportement me fait tellement penser à ses apparitions dans le comic sous forme âgée (chez Mirage et IDW) - D'ailleurs on en avait rapidement parlé avec Nortock dimanche.

Analyse très intéressante en effet. Je rajouterais que l'un des enjeux émotionnels du film est le rapport père-fils qui émane du film. Splinter incarnant la figure du bon père aimant et Shredder du mauvais père, sans amour et égoïste. Le personnage de Danny est le personnage identificateur pour le public du film, ciblant des ados du même âge que Danny. Ce dernier a le choix entre le père aimant (mais absent) et le père toxique incarné par Shreddder. Si il rejoint le second au début, il retourne auprès du bon père (son père biologique) après avoir été convaincu par cette autre figure de bon père qu'est Splinter.

Au début du film, Splinter dit à ses fils qu'un jour il ne sera plus la, pour les préparer au deuil inévitable. Leurs réactions, typique d'ados immatures, est d'ignorer ce que vient de dire Splinter en dansant et commandant une pizza. Cependant, quelques minutes plus tard, lorsque Donnie rejoins Mikey qui attend la pizza qu'il a commandé, il lui demande ce qu'il pense de ce qu'à dit Splinter tout à l'heure à propos du fait qu'il ne sera plus la un jour. Mikey élude la question et change de sujet en lui parlant du livreur qui est en retard. Plus tard dans le film, Splinter est enlevé et les tortues se retrouvent livrées à elles mêmes pour la première fois et doivent se débrouiller dans le "monde du dessus" en se socialisant avec d'autres personnes. C'est le moment symbolique du passage à l'âge adulte. Lors de la scène du feu de camp, avec l'apparition spirituelle de Splinter qui donne ses "derniers mots" à ses fils, il s'agit d'une forme d'adieu. Ses fils sont devenus adultes et il peut les laisser partir.

Lorsque les tortues affrontent le "mauvais père" Shredder, on retrouve une figure classique de la narration développée par Joseph Campbell dans son livre "Le héros aux mille et un visages" à savoir le concept du Monomythe. Campbell expliquant que tous les récits dans le monde, à toutes les époques et pour toutes les civilisations, utilisent le même schéma. A savoir un héros qui accepte un appel à l'aventure, rencontre un mentor, suit une série d'épreuves pour s'améliorer, affronte et vainc un ennemi représentant une figure paternelle, puis retourne ensuite dans son environnement d’origine enrichi de nouveaux pouvoirs ou d'expérience. Campbell expliquant que ce schéma est en réalité un passage symbolique à l’âge adulte, qui se culmine par le "meurtre du père" lorsque le héros tue le méchant. Ce schéma est utilisé dans toutes les grandes sagas hollywoodiennes à commencer par Star Wars (où le héros tue littéralement le père), mais aussi Dune, Le seigneur des anneaux, Harry Potter, Matrix, Avatar et d'autres.

Pourquoi parler de ça dans le cas du film ? Et bien parce qu'on retrouve ici le thème du rapport au père et du passage à l'âge adulte dont l'épreuve obligatoire passe par le meurtre symbolique du père. Il n'est pas question de tuer le vrai père mais une figure autoritaire et mauvaise de celui ci, incarné donc par Shredder, à la tête d'une armée d'ados perdus et manipulés, "rejetés par le monde extérieur". Lorsque les tortues affrontent Shredder à la fin, il s'agit donc pour achever ce passage à l'âge adulte de tuer le "mauvais père". L'originalité ici c'est que les tortues échouent et c'est finalement le "bon père" que se salit les mains pour préserver encore un peu "l'innocence" de ses fils en retardant le passage à l'âge adulte amorcée dans le film. Les tortues sont des ados et doivent encore le rester.

Ce qui est également intéressant, ce que les scénaristes ont intégré une dimension sociale au film avec cette idée d'adolescents fugueurs, rejoignant le clan des Foots, ici assimilé à une secte criminelle avec Shredder en gourou. En ancrant le film socialement par ce procédé, cela ajoute encore une couche de noirceur supplémentaire au film. L'un des thèmes récurrents de la franchise est la notion de famille, que l'on retrouve ici avec les Foots en guise de famille de substitution. Voir la scène avec Casey à la fin après la baston avec Tatsu. "On est famille !" lui dit un gamin, Casey lui montrant la décharge autour de lui, lui demande si il pense que c'est la vision idéale d'une famille selon lui.

Bref, c'est un film plus profond qu'il n'y parait, un produit de son époque, mais surtout la preuve que le processus de production à l'époque était moins contrôlé ou formaté qu'aujourd'hui. Un "ovni cinématographique" comme ce film pourrait difficilement être produit aujourd'hui. Il suffit de voir comment un studio envisage un film tortues ninja aujourd'hui : un blockbuster sur-budgété et formaté comme n'importe quels films de super-héros. Hollywood ne cherche plus l'originalité mais la copie sans âme des concepts à succès du moment.

Bushido a écrit:

Il suffit de voir comment un studio envisage un film tortues ninja aujourd'hui : un blockbuster sur-budgété et formaté comme n'importe quels films de super-héros. Hollywood ne cherche plus l'originalité mais la copie sans âme des concepts à succès du moment.

Qu'une chose à rajouter : c'est ce qui permettra au film de 1990 de demeurer unique, et certainement pour encore de nombreuses années (pour toujours?). Et finalement, cet écart vers l'originalité n'est pas non plus significatif de son époque ; la production du deuxième film a été lancée immédiatement après la sortie du premier, et on en connait les conditions.

D'ailleurs, c'est intéressant de voir la manière dont ont été perçus les deux suites. J'ai acheté la semaine dernière des numéros de Cinefantastique (magazines de films américains) sortis peu avant le troisième film. Ils décrivent le deuxième comme un véritable échec. Eastman et Laird ont été écartés du scénario avant la fin de l'écriture, et c'est le réalisateur qui a été chargé d'en reprendre l'écriture depuis le début. Mieux encore, le troisième film est vu, avant sa sortie, comme une renaissance de la licence au cinéma. Eastman et Laird le trouvent plus sombre, avec un retour des armes et des combats. Il est même possible de lire qu'il est comparé au premier film. Est-ce qu'ils l'ont réellement vu ? Ou juste lu un scénario édulcoré ? Ou font-ils la promotion pour être certain que les gens aillent le voir ? (Finalement Eastman a fait la même chose en 2014). Ces interviews d'époque (on l'a déjà dit cette semaine à travers le courrier des fans dans les comics) sont de véritables perles !

Je me rappelle que sur son blog, Peter Laird avait admis préféré le troisième film au deuxième et en fait moi aussi. Le deuxième n'a pour lui que les costumes de Jim Henson mais tout le reste est vraiment une négation du premier, les combats ne sont que des gags et en fait il n'y a pas vraiment d'histoire à part Shredder qui veut se venger des tortues. Le troisième, malgré des costumes moins bons, a un vrai côté film d'aventures qui le rend plus original, des scènes de combats mieux chorégraphiées et au delà de l'histoire tournant autour d'une révolte contre un méchant Daimyō il y a l'enjeu de retourner dans leur époque.

C'est ça. L'histoire aurait pu être meilleure, mais ce sont les costumes et ces gags aberrants qui détruisent ce film. On ne peut pas non plus oublier les incohérences. Mais se concentrer sur autre chose que l'éternel Foot Clan et New York était une bouffée d'air frais. Ok, on le sait, les fans et surtout les personnes moins adeptes à l'univers des TMNT pensent que tout ne se résumé qu'à Shredder et son clan. Et je pense que ça va se faire ressentir dans les ventes des comis pour le dernier arc d'IDW.
Mais pour moi, le grand point négatif de ce troisième film (outre les costumes et l'humour douteux) est l'absence de Renet, qui aurait pu jouer un rôle bien plus intéressant qu'introduire un sceptre venu de nul part. On en demande de trop à ce film peut-être ?
On parlait une fois avec Toma de ce troisième film pour ce côté "historique", se passant au Japon féodal. Il adore cette période, et trouvait les costumes et reconstitutions vraiment très bonnes, et contrastaient avec la des tortues et la pauvreté qui a découlé de la qualité du film, à destination d'enfants.

Il est amusant de voir que les tortues avaient déjà voyagé dans le Japon féodal lors du tournage de ce film, à travers les TMNT #46-47. Si Laird et Eastman avaient été encore en lien avec la production, il aurait été intéressant de tenter de faire quelque chose entre ces deux médias.

Je trouve les costumes et décors assez réussis également. J'avais lu que la production avait engagé un expert en Japon féodal pour créer les costumes et décors et cela se sent, c'est assez soigné. Le décor du château a été détruit après le tournage, donc il n'est plus possible de le visiter, c'est dommage. Le film a été tourné à Astoria dans l'Oregon, ville où ont été tourné les Goonies et Un flic à la maternelle. On reconnait bien les plages de l'Oregon avec ses rochers lors des scènes sur la plage.

Je n'avais pas trouvé ces informations sur l'expert, mais cela se ressent en effet. Concernant le lieu de tournage, c'était dans deux hangars à avions désertés. J'imagine que le lieu a été remployé en lieu de tournage, ce qui a contraint la production à détruire les décors pour laisser la place à d'autres tournages.

C'est quand même assez incroyable que la production ait veillé à s'appliquer autant sur le décor, les costumes de tous les personnages, et laissent de côté le plus important : les costumes des tortues. Ils ont voulu aller au moins cher en faisant une sorte d'appel d'offre. Je n'ai plus le nom de la boîte qui s'est occupé des costumes, ils leur ont garanti plus de 70 costumes de tortues pour 2,8 millions de dollars. Ils ont dit banco, sans se demander si la qualité serait réellement au rendez-vous.

Il s'agit de All Effects Company pour le troisième film. Une boite qui a bossée par la suite sur des films comme Waterworld, Demolition Man, le premier Mission Impossible ou Alien, la résurrection. Honnêtement, ils n'ont pas l'air mauvais, c'est juste qu'ils ont le malheur de passer derrière un magicien comme Jim Henson, le créateur des Muppets. On peut noter que dans le troisième film, les corps sont plus minces mais que les têtes semblent du coup disproportionnées, à cause des mécanismes à intégrer à l'intérieur. Les corps plus minces ont permis, je pense, aux cascadeurs d'avoir une plus grande liberté de mouvement, ce qui explique selon moi que le troisième film ait les meilleurs chorégraphies de la trilogie. On le voit très bien lors de la première scène des tortues où elles font leurs katas, permettant de montrer à quel point les nouveaux costumes sont très souples. Les costumes d'Henson étaient beaux mais sans doute peu pratiques pour les cascadeurs, à l'inverse ceux-ci sont moins beaux mais sans doute aussi plus confortables pour les cascadeurs. C'est une question d'équilibre à trouver.

Merci pour le nom, j'ai retrouvé le passage qui en parlait dans le magazine et j'en profite pour corriger un petit peu ce que je disais ce matin.

La production a lancé un appel à des studios de costumes, ne dépassant pas les 2,8 millions de $. Ils ont fait la proposition au studio de Jim Henson, mais j'ai l'impression qu'ils voulaient éviter de bosser à tous prix avec eux. Golden Harvest était en froid avec, donc New Line a sans doute tout fait pour éviter que l'expérience ne se reproduise, proposant un montant bien en-dessous ce qui était possible pour eux.
Ce sera donc finalement All Effects qui remportera le combat (seul) et qui leur apportera non seulement les costumes, mais aussi toute la technologie nécessaire pour faire fonctionner les têtes.

Après, tu as tout dit Bushido.